Presse

La République des Pyrénées, 30 septembre 2015:





Sud-Ouest, 7 octobre 2015:





Le Petit Quotidien, 25 novembre 2014:






Libération, 27 août  2010:





La Croix, 26 avril 2011:


Anne-Marie Gouvet, humanitaire d'abord
Après avoir refusé la Légion d'honneur l'été dernier, ce médecin a subi les contrecoups de sa médiatisation. Une épreuve qui a renforcé son dévouement pour les autres. Bordeaux, de notre correspondant régional

L'été dernier, en refusant la Légion d'honneur, Anne-Marie Gouvet, médecin anesthésiste à Pau engagée dans l'humanitaire depuis trente ans, lançait un cri du cœur. « Comment pouvais-je repartir en Afghanistan, en Mongolie ou ailleurs avec cette décoration, tandis que les Roms, citoyens européens, vivaient dans la boue et assistaient, impuissants, à la destruction au bulldozer de leurs campements ? » Un cri qui a trouvé une résonance au beau milieu d'une controverse sur la politique française à l'égard des Roms. « Même en Arabie saoudite, la presse a parlé de moi »,s'étonne-t-elle. Une médiatisation à double tranchant. Au kiosque à journaux de son employeur, la polyclinique de Navarre à Pau, son livre retraçant son parcours humanitaire, Les Ailes de la vie (édition des 2 Encres), écrit en 2001, a connu un soudain regain de ventes. Les patientes affluaient pour lui demander de le dédicacer. Mais la notoriété soudaine de cette femme d'ordinaire discrète n'a pas eu que des retombées positives pour elle. Pendant plusieurs mois, elle a essuyé les regards, les remarques acerbes de certains collègues. Sans compter quelques courriers critiques. « Certaines personnes croyaient qu'Anne-Marie avait demandé la Légion d'honneur elle-même et ne comprenaient pas son refus », explique son mari, Philippe Gouvet. Or, à l'origine, c'est son fils et son mari qui avaient entrepris les démarches pour qu'elle soit décorée. D'abord réticente, la praticienne n'avait accepté la requête que « par respect pour le geste de mon fils ».
Malgré ces moments difficiles, Anne-Marie Gouvet ne regrette pas ce refus. Touchée par les critiques, elle s'est « retrouvée » en poursuivant ses missions humanitaires, en donnant tout son « amour pour les gens malades ».
Depuis août dernier, elle est retournée deux fois en Mongolie avec Médecins du monde et en Afghanistan à l'hôpital français pour enfants de Kaboul avec la Chaîne de l'espoir ou Humaniterra. En octobre prochain, elle sera au Bangladesh. Pour trouver le temps de s'envoler, ce médecin cumule les gardes les week-ends et ne prend presque jamais de vacances. « Je suis tombée dans la marmite toute petite », raconte-t-elle. De fait, avant elle, son grand-père, son père et sa mère avaient déjà reçu la Légion d'honneur pour leur altruisme. Le premier l'obtint dans les tranchées en 14-18. Le deuxième, colonel du génie décoré par de Gaulle en personne, pour avoir facilité le débarquement de 1944. Quant à sa mère, c'est son investissement dans la Résistance et auprès de la Ligue contre le cancer qui lui ont valu le précieux trophée. « J'ai baigné inconsciemment dans cette culture du devoir », avance Anne-Marie Gouvet.
Aujourd'hui, elle ne veut plus entendre parler de la Légion d'honneur. Pourtant, son altruisme et son courage forcent l'admiration. Au Kurdistan, en 1981, lors de son premier voyage humanitaire, où elle était partie clandestinement, cette « fonceuse » a été emprisonnée. Au Liban, elle a soigné des patients dans des caves sous les bombardements. « Quand on voit ce petit bout de femme d'un mètre soixante, on n'imagine pas que l'on est en face d'une aventurière », souligne son mari. « Son altruisme sans limites se fait parfois au détriment de sa sécurité », ajoute-t-il, avec une pointe d'inquiétude. C'est peut-être ce qui fait peur à ses trois enfants âgés de 22, 24 et 26 ans et expliquerait pourquoi aucun ne souhaite à ce jour emprunter la voie de l'humanitaire. Le médecin ne s'en émeut pas. « Le plus important est qu'ils aient du respect et de l'amour pour l'autre. » à 61 ans, l'heure de la retraite approche et elle n'a déjà qu'une idée en tête: « Faire encore plus d'humanitaire.  » «  Je continuerai tant que j'aurai mes jambes et ma tête », dit-elle, pleine d'assurance.


Le 23 août 2010, elle refuse la Légion d'honneur
Ce jour-là, Anne-Marie Gouvet, médecin anesthésiste engagée auprès d'organisations humanitaires, apprenant qu'elle fait partie des récipiendaires de la Légion d'honneur, plus haute distinction de la République, refuse la décoration, qui avait été sollicitée à son insu par son mari et son fils. « Je ne peux ni ne veux être associée, de près ou de loin, à la politique mise en œuvre par votre gouvernement vis-à-vis des gens du voyage, stigmatisés comme seuls – ou presque – responsables de l'insécurité dans notre pays, que j'aime profondément », expliqua-t-elle dans une lettre envoyée au président de la République, Nicolas Sarkozy. Un geste rare, qui sera médiatisé dans le monde entier.
(1) Editions des 2 encres
CESAR Nicolas





The Guardian, 24 août 2010:

French Roma expulsions under fire from all sides
Elements of the right growing uneasy with policy, undermining government's claim that only liberal elite oppose it
Lizzy Davies in Paris


France's crackdown on its foreign Roma population came under fire from all sides of the political and social spectrum today as pressure mounted on the government to abandon its plan to "return" hundreds of people to their native countries.
The interior minister, Brice Hortefeux, insists that opposition to the strategy comes exclusively from a left-leaning Parisian elite out of touch with the mood of mainstream society, but a torrent of criticism is now stoking a backlash from the people the government claims to represent.
As the European Commission against Racism and Intolerance issued a statement saying it was "deeply concerned" about France's tactics, a doctor and humanitarian aid worker said she would refuse the country's highest honour in protest at the clampdown.
Anne Marie Gouvet, who lives in the south-western city of Pau and has taken part in several aid missions to conflict zones, including Afghanistan, said: "After the expulsions of Afghans, and now of the Roma, I would prefer to refuse this Légion d'Honneur with my head held high."
Gouvet's stand comes days after Arthur Hervet, a priest in the northern city of Lille, said he would return his national order of merit medal to Hortefeux as a sign of his anger over the "war" waged by the government on the Roma.
"I would like to tell Mr Hortefeux that I feel he does not know the situation; he does not know what these people are going through," said Hervet, 71. He did, however, retract his earlier wish that Nicolas Sarkozy would suffer "a heart attack".
Hervet is not the only figure from the Catholic church to express his outrage at the president's law and order push, which has led to the expulsion of around 100 non-authorised Roma camps in the last two and a half weeks. In words seen as an implicit warning to the Elysée, the pope pleaded in French on Sunday for an acceptance of "human diversity".
Elements of the religious right have shown signs of increasing unease, reflecting concerns among the bastion of French society that Sarkozy prided himself on having won over with his declarations of faith in 2007.
Christine Boutin, a former government minister, said the "Roma issue" could yet prove the trigger for her Christian Democrat party to split with the Sarkozy's UMP, with whom it is currently in a rightwing alliance.
Hortefeux, the minister in charge of the crackdown and a close friend of the president, has attempted to portray his critics as members of "the billionaire left" and intellectuals "in Saint Germain des Prés" whose ideas are far from those of ordinary people. In an interview with Le Monde at the weekend, he said there was a crucial distinction between "the small Parisian political-media milieu" and "the reality of French society".
Much of the criticism has come from well-known anti-Sarkozystes such as Yannick Noah, the former tennis star consistently voted France's most popular public figure, but it has also stirred rebellion on the right. For many, the panoply of measures involving the revoking of certain foreign-born criminals' French citizenship and the dismantling of 300 Roma camps has proved a step too far.
Rachida Dati, the former justice minister and now MEP, has criticised "those who, in order to satisfy their political ambitions, want to categorise French people with no regard for fraternity."
Amine Benalia-Brouch, a young grassroots campaigner who was on the receiving end of an apparently racist remark from Hortefeux last year, has announced he is quitting the UMP. "You can have a law-and-order policy. But this is absurd. It's a complete stigmatisation: today it's the Roma, but tomorrow who will it be?" he said.
The latest polls reflect a lack of public support for Sarkozy's summer security drive. Two have the president's approval ratings down by one point; a third has him up by two points to 36%.





Sud-Ouest, 31 décembre 2010:





Nouvel Observateur, novembre 2010:




H20, 2006:





Sud-Ouest, 2005:




Courrier de l'Ouest, 4 novembre 2004:





Quotidien du Médecin, 2005:




Marie-Claire, 2005:



Journal du Dimanche, 2 mai 1999:





Elle, 1999:




Courrier de l'Ouest, 18 mai 1999:




Aujourd'hui en France, 21 avril 1999:









Le Monde, 8 avril 1999:





Télérama, 14 avril 1999:


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