Le taxi nous prend à l'hôtel à 4h30, nous ne nous sommes pas couchés. Les traits sont tirés, les visages fatigués. Thomas reste. Il part faire un trek d'une semaine en
Mongolie.
Sans
surprise, le vol pour Moscou sur Aeroflot est, dans l'immédiat, retardé de 2h15. Alors, on va passer
rapidement sur un enregistrement long et compliqué, sur ces touristes qui
rentrent du Gobi et se bousculent pour
ne pas perdre leur place dans la file et celui qui a juste l'air grotesque avec
sa casquette de marin sur la tête, sur les difficultés de faire voyager nos bagages jusqu'à Marseille pour Didier et Pau pour moi, sur l'amabilité du personnel mongol et le shoot que leur balance Didier,
enfin sur la pénibilité de voyager via Moscou avec Aeroflot.
Dans l'immédiat, les heures d'attente s'égrènent et les corps épuisés se relâchent, vautrés sur d'inconfortables
fauteuils, bercés par la voix monocorde des
annonces des vols qui embarquent. Bientôt nous volerons vers Moscou,
puis vers Paris. Bientôt il va falloir nous séparer. Chacun repart vers son histoire avec dans le cœur les souvenirs magiques qu'il s'est construit. Chacun
repart vers son quotidien en refermant la parenthèse de cette belle mission.
Merci à toi, Pauline, pour tes yeux
qui pétillent et tes éclats de rire. Merci, Eric, pour ta douceur et ta
gentillesse. Merci, Thomas, pour ton dynamisme et tes vannes à 2 balles. Merci, Jacques, pour ton compagnonnage dans les
situations délicates, pour ton calme et ton
envie de partager le savoir. Et vous les copains, à très vite pour des lendemains qui
chantent.
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